Maatalii Okalik

Jeunesse (2017)

Inuk, Nunavut

« Soyez fiers d’être Inuk. Renforcez votre relation avec votre langue et votre culture. Ayez confiance en vous. Et continuer à s’instruire, non seulement de la maternelle à la terminale et dans l’enseignement supérieur, mais aussi dans le domaine du savoir inuit. Remettre en question les structures existantes et évaluer leur efficacité. Aimez-vous, passez du temps avec vos aînés et gardez la tête haute. Vous n’êtes pas seul. »

À seulement 27 ans, Maatalii Okalik est une militante politique et a même été appelée la voix de la nouvelle génération.

En tant que présidente du Conseil national de la jeunesse inuite, Mme Okalik promeut et pratique les langues et cultures inuites, la prévention du suicide, l’éducation, l’autonomisation et la réconciliation. Elle représente les jeunes Inuits du Canada des régions d’Inuvialuit, de Nunavut, de Nunavik et de Nunatsiavut et agit en tant que porte-parole du Conseil. Elle s’efforce de faire connaître et comprendre la situation des jeunes Inuits aux niveaux local, national et international. Elle s’est exprimée au Parlement canadien devant le Comité sénatorial permanent des affaires autochtones, lors de forums des Nations unies, notamment la COP22 au Maroc, et a activement engagé la jeunesse inuite et les citoyens du monde en ligne sur Instagram, Facebook et Twitter.

Maatalii va bientôt obtenir son diplôme en droits de l’homme et en sciences politiques, avec une mineure en études autochtones, à l’université de Carleton.

Outre son rôle de bénévole au sein du Conseil national de la jeunesse inuite, elle travaille à temps plein pour le gouvernement du Nunavut, en tant que chef du protocole au sein du département de l’exécutif et des affaires intergouvernementales. Elle a occupé de nombreux postes de direction au sein du gouvernement du Nunavut et dans différentes organisations, notamment au Nunavut Sivuniksavut, à Students on Ice et en tant que présidente de l’Ottawa Inuit Children’s Centre.

Okalik est un modèle pour tous les jeunes du pays. Fière d’être Inuk, elle est solidement ancrée dans la tradition et a la capacité de passer sans problème de la toundra aux villes canadiennes.