Andrea Dykstra

Andrea Dykstra

Jeunesse (2006)

L’environnement a une nouvelle championne et elle s’appelle Andrea Dykstra. Francis Xavier au printemps 2004, Mme Dykstra met actuellement ses compétences à profit en tant que conseillère en affaires autochtones pour Environnement Canada – région de l’Atlantique.

Si son avenir est extrêmement prometteur, son parcours académique mérite tout autant d’être salué. Bénéficiaire de nombreuses bourses, la nouvelle scientifique a également reçu le prix James A. Martin 2001/02, la mention d’excellence en recherche 2002 de la Chambre d’assemblée de la Nouvelle-Écosse et le prix Celebrating Women 2004 pour ses services exceptionnels à la communauté.

Parallèlement à ses activités universitaires, Mme Dykstra a dirigé l’étude sur les perturbations thermiques de Pictou Landing, qui examine les effets des perturbations thermiques industrielles sur les organismes vivant à l’intérieur et autour des cours d’eau douce ; un projet pour lequel elle a obtenu un financement indépendant, ce qui fait d’elle la première étudiante de l’université St. Francis Xavier à diriger et à financer son propre projet de recherche. Cette recherche a été acceptée pour publication en août 2005 et fait actuellement l’objet d’une diffusion internationale dans la revue de biologie aquatique Hydrobiologia.

Ses activités extrascolaires témoignent de son engagement à maintenir et à préserver les habitats naturels et à veiller à ce que les préoccupations des autochtones soient prises en compte dans ces exercices de conservation. En 2002, Mme. Dykstra a été choisie pour représenter les Canadiens autochtones au sein du comité de liaison autochtone du Réseau canadien de l’environnement. Elle a également participé à de nombreux conseils et comités travaillant dans les domaines de la sylviculture autochtone et des connaissances traditionnelles. Mme Dykstra a travaillé avec le Service canadien de la faune sur un projet qui souligne l’importance du savoir traditionnel autochtone dans la conservation des espèces en péril.

Comme si cela ne suffisait pas, en 2003, ce jeune leader a été élu président de l’Aboriginal People’s Commission (APC) du parti libéral de Nouvelle-Écosse et coprésident de l’Aboriginal People’s Commission du parti libéral du Canada, devenant ainsi le plus jeune président de l’APC de l’histoire du Canada.