Michelle O’Bonsawin
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Droit et justice (2024)
Première Nation Abénakise d’Odanak, Qc
« Je n’ai jamais été conformiste et j’ai toujours dit aux personnes que j’encadre d’être elles-mêmes et de ne pas oublier qui elles sont, parce que si vous changez qui vous êtes, vous n’êtes pas fidèle à vos croyances et à vos valeurs. Le meilleur conseil est d’être soi-même. N’oubliez pas qui vous êtes et d’où vous venez. »
L’honorable Michelle O’Bonsawin contribue à remodeler le système judiciaire canadien en étant la porte-parole des personnes qui ne sont pas entendues. Enfant, elle rêvait de devenir avocate, malgré que le conseiller d’orientation de son école secondaire lui ait dit que ce ne serait pas possible.
Mme la juge O’Bonsawin est titulaire d’un baccalauréat de l’Université Laurentienne, d’une licence en droit de l’Université d’Ottawa, d’une maîtrise en droit de l’Osgoode Hall Law School et d’un doctorat en droit de l’Université d’Ottawa. Elle a commencé sa carrière juridique à la GRC, puis a été conseillère juridique de la Société canadienne des postes, se spécialisant dans le droit du travail et de l’emploi, les droits de la personne et le droit à la protection de la vie privée.
Avant sa nomination à la Cour supérieure de justice de l’Ontario en 2017, la juge O’Bonsawin était avocate générale pour le Groupe des soins de santé Royal Ottawa, ce qui lui a donné un aperçu unique des questions juridiques liées à la santé mentale, en particulier l’application des principes de Gladue aux accusés autochtones dans le système de santé mentale médico-légale.
Elle a enseigné le droit autochtone dans le cadre du programme de common law de l’Université d’Ottawa et a été responsable du programme des relations avec les Autochtones au sein du Groupe des soins de santé Royal Ottawa. Elle est souvent invitée à s’exprimer sur les principes de Gladue et les questions autochtones, ainsi que sur la santé mentale, le droit du travail et la protection de la vie privée.
En tant que formatrice bilingue pour l’Institut canadien d’administration de la justice (ICAJ), Mme la juge O’Bonsawin a offert des formations à de nombreuses communautés de l’île de la Tortue. Elle est passionnée par l’apprentissage de sa langue, l’abénaki, et est active au sein de sa communauté, encadrant d’autres avocates autochtones.
Ayant été nommée à la Cour suprême du Canada en 2022, Mme la juge O’Bonsawin défend sans détour, et avec compassion, les peuples autochtones et les traditions juridiques.