Madame la juge Ardith Walkem

Au cœur de l’illustre carrière juridique de la juge Ardith Walpetko We’dalx Walkem se trouvent les enseignements Nlaka’pamux qu’elle a reçus dans son enfance. Cette militante de la réconciliation dans le système judiciaire est connue et respectée pour son travail en faveur des traditions juridiques des peuples autochtones. Elle est la toute première femme autochtone à occuper un poste de juge à la Cour suprême de la Colombie-Britannique, et son travail sur des décisions clés en matière de titres, de droits et de droits issus de traités autochtones, telles que (R. v. Morris, 2006), a créé de puissants précédents sur la manière dont les droits autochtones devraient être respectés.

Fervente partisane de la reconnaissance des lois autochtones et des droits de l’enfant, elle est l’auteur de Wrapping Our Ways Around Them : Indigenous Communities and Child Welfare, qui vise à aider les communautés autochtones à exercer leurs lois pour « entourer » et protéger leurs enfants.

L’accès à la justice a été au cœur du travail de la juge Walkem dans les domaines des droits de l’homme, de la sensibilisation à la discrimination à laquelle sont confrontés les peuples autochtones, y compris au sein du système judiciaire. Elle a travaillé avec des organisations telles que Legal Aid B.C., l’Union of B.C. Indian Chiefs, le B.C. Human Rights Tribunal, la Law Society of B.C. et le Continuing Legal Education Society of British Columbia’s TRC Advisory Committee. Elle a été un membre actif du collectif Testify : Indigenous Laws + the Arts Collective, qui a adopté une approche novatrice en combinant l’art et le droit pour sensibiliser aux questions d’accès à la justice.

Elle est connue pour son approche innovante, empathique et réfléchie du droit, une approche fermement ancrée dans la tradition juridique indigène.

Justice Walkem continue de donner des moyens d’action aux personnes privées de leurs droits, d’enseigner à la prochaine génération et de façonner une société plus équitable.