Alika LaFontaine
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Alika LaFontaine
Jeunesse (1999)
Ne pensez même pas à étiqueter « Alika LaFontaine ». Jamais. Un « expert » a tenté de le faire il y a une dizaine d’années et les Métis de la Saskatchewan ont été qualifiés de « retard de développement ». Quelques années plus tard, LaFontaine a manifestement prouvé que les critiques avaient tort. Il vient d’entamer sa première année d’études préparatoires à la médecine au Saskatchewan Indian Federated College, où il est arrivé après avoir établi son propre record académique. Avec 97 %, il a obtenu la note la plus élevée jamais enregistrée dans la classe d’études autochtones de 12e année de son école. Pour faire bonne mesure, il a également obtenu une note de 92 % en biologie, un cours qui l’aidera à atteindre son objectif de devenir cardiologue avec une spécialisation supplémentaire dans les soins du cancer. Les prix qu’il a reçus parlent d’eux-mêmes : un prix de la jeunesse du Canada en 1998, un finaliste du prix de la jeunesse du Canada, un prix du service du Rotary Club en 1998 et un prix du service de la coopérative Sherwood décerné la même année. Comme si cela ne suffisait pas, M. LaFontaine est aussi un maître lorsqu’il est assis devant les touches du piano et il est ceinture noire de premier degré en tae kwon do, où il a remporté les honneurs aux championnats nationaux du Canada et aux championnats internationaux panaméricains. Lorsqu’il n’est pas occupé à tout cela, vous trouverez M. LaFontaine en train de faire du bénévolat dans sa communauté. Il a supervisé de jeunes étudiants après les cours, en attendant que leurs parents rentrent du travail, et il est un bénévole clé du groupe North of 55 Aboriginal Seniors. En effet, le bénévolat est essentiel, dit-il. « Ne vous mettez pas en avant » est le conseil qu’il donne lorsqu’on l’interroge. « Faire passer les autres en premier. Les choses matérielles ne sont pas assez importantes pour limiter ce que vous faites pour les autres (et) apprendre à partager ». Des paroles pleines de sagesse. Pour ces réalisations et l’espoir en l’avenir qu’incarne ce jeune homme, ‘Alika LaFontaine a été le lauréat des Prix nationaux d’excellence décernés aux Autochtones pour la jeunesse en 1999.
