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Abel Bosum

Développement communautaire (1998)

En dix ans seulement, le chef Abel Bosum a conduit les Cris oubliés d’Oujé-Bougoumou, qui vivaient dans des cabanes en papier goudronné sur les bords des routes isolées du Québec, à devenir une communauté qui est un modèle pour le monde entier. Oujé-Bougoumou était une communauté désespérée, oubliée par la Convention de la Baie James et mise à l’écart par les opérations forestières et minières sur son territoire traditionnel. Mais sous la direction du chef Bosum, cette communauté découragée et dépossédée a obtenu un terrain, levé 45 millions de dollars et construit un village qui a été salué par la communauté internationale. La nation crie d’Oujé-Bougoumou a reçu deux prix des Nations unies : le prix « We the Peoples : 50 Communities » qui l’identifie comme une communauté représentant le mieux les objectifs des Nations unies, notamment dans la catégorie de l’environnement et du développement durable, et la citation « Best Designation » d’Habitat II, une conférence des Nations unies sur l’habitat urbain. Le chef Bosum lui-même serait reconnu comme citoyen du monde, un autre prix décerné par les Nations unies. Malgré tout, le chef Bosum est resté fidèle à la philosophie crie, à savoir le respect des anciens, la conservation, l’autosuffisance, l’égalité et la vie en communauté. Décrivant la réussite de la nation crie d’Oujé-Bougoumou en 1995, le ministre des affaires indiennes de l’époque, Ron Irwin, a déclaré que « si nous pouvions reproduire cela dans les 605 Premières nations du Canada, [our] problèmes seraient résolus ».

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